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TERRE DE CRÉATIVITÉ & DE CULTURE - Ils ont peint la provence


Frédéric Mistral, Alphonse Daudet, Nostradamus, Vincent Van Gogh, Auguste Chabaud, Jean Moulin ont vécu et créé en Pays d'Arles. Dans leurs disciplines et missions respectives, tous ont porté haut et fort les couleurs de ce territoire.

Ils ont contribué à forger son identité si particulière. Photographie, jazz, musique du monde, musique classique, théâtre, art contemporain, littérature, spectacle de rue, grandes expositions, art numérique, art sonore... la culture contemporaine s'épanouit aussi en Provence Pays d'Arles. Une multitude d'événements, de lieux et de créateurs contribuent à une programmation culturelle riche et permanente. Atteignant son apogée pendant la période estivale, cette programmation se prolonge tout au long de l’année.
Pour en savoir plus découvrez notre page thématique "Cap culture : les festivals, les évènements !"

Ils ont PEINT la Provence


Ils ont Peint la Provence
Pont de Langlois, près d'Arles, peint par Vincent Van Gogh



Grâce à Vincent Van Gogh, la lumière du Pays d'Arles a acquis une notoriété internationale. Le peintre a passé ici 20 mois et a peint plus de 350 tableaux, parmi lesquels figurent les pièces majeures de son œuvre. S’il n’a pu réaliser de son vivant son rêve d’installer à Arles « l’atelier de l’avenir », il a donné à ces paysages un tel rayonnement dans le monde des arts que de nombreux autres artistes s’y sont intéressés. Chabaud, Brayer, Lelée ont vécu ici. Picasso y est venu souvent. Le Musée Brayer, le Musée Chabaud, le Muséon Arlaten ou encore le Musée Réattu conservent les œuvres essentielles de ce travail.




A la lumière de Vincent...


Quelle expérience passionnante que de mettre ses pas dans ceux de Vincent Van Gogh et d’admirer les paysages ou les rues qu’il a lui-même peints ! Cette expérience, vous la vivrez intensément en suivant le circuit « Sur les traces Vincent Van Gogh en Provence » entre les Saintes-Maries-de-la-Mer, Arles et Saint-Rémy-de-Provence où chaque panorama est balisé. Arrivé à Arles en février 1888, Van Gogh quitte Saint-Rémy-de-Provence en mai 1890. Pendant vingt-huit mois, le peintre parcourt ville et campagne à la recherche des plus belles lumières et des plus beaux panoramas. Ils les représente dans plus de 350 tableaux, des Alyscamps aux Quais du Rhône, des rochers de Montmajour aux plages des Saintes-Maries-de-la-Mer, de la plaine de la Crau aux collines de Saint-Rémy-de-Provence. L’inspiration est si forte que Vincent souhaite créer ici une « Maison des Artistes ».


Paul Gauguin : Vincent Van Gogh convaint Paul Gaugin de résider dans la région quelques mois. Les deux amis travaillent ensemble et peignent la série sur les Alyscamps. Leur cohabitation tourne court et se termine sur le dramatique épisode de l'oreille coupée. Ce projet de « Maison des Artistes», cher à Van Gogh, a inspiré la Fondation Van Gogh à Arles qui rassemble une collection unique de plus de 200 œuvres d’artistes contemporains lui rendant hommage.


Auguste Chabaud (1882-1955) : Il a lui aussi puisé son inspiration dans les Alpilles. Né à Nîmes, il étudie à Avignon, vit à Paris et à Tunis, puis s’installe définitivement à Graveson. Chabaud immortalise "la Montagnette", peignant des scènes de campagne, des paysans arpentant les collines et les sentiers, et le magnifique chemin de croix qui monte en lacet vers Saint-Michel-de-Frigolet. Le Musée de Région Auguste Chabaud à Graveson présente une collection permanente de ses œuvres. Contemporain de Chabaud, Léo Lelée (1872-1947) a lui aussi largement contribué à l’imagerie du Pays d'Arles. Né dans la Mayenne, il se fixe à Arles, où il ouvre une petite boutique, "A l'image prouvençau". Il y vend des cartes postales, du papier à lettres, des poteries, déclinant à l’infini des silhouettes stylisées d’arlésiennes en farandole dont il finit par transformer le costume en proposant une ligne modernisée du ruban. La boutique, devenue un lieu de rencontres artistiques, lui permet d’enregistrer ses premières commandes d’aquarelles et d’estampes. Il consacre son art à des sujets typiquement locaux comme Les Lices d’Arles, La Fête Virginale ou La Procession aux Baux. De nombreuses œuvres « du peintre des arlésiennes » figurent dans les collections du Muséon Arlaten.





  • P. Gauguin : Lavandières à la Roubine du Roi. Arles (1888)

  • P. Picasso - L'Arlésienne (1937)

  • A. Serra - Les Baux de Provence (1947)

  • Léo Lelée - Le marché des oranges à Arles



Antoine Serra : Né en 1908 sur l’île de la Madalena, en Sardaigne, Antoine Serra arrive avec sa mère et ses sœurs, à Marseille, à l’âge de six ans. Enfance et adolescence difficiles, il arrive néanmoins à entrer aux Beaux-arts, adhère au parti Communiste et fait partie, dans l’entre-deux guerres du groupe des peintres prolétariens. Résistant pendant l’occupation, son indépendance d’esprit lui vaut quelques soucis avec le Parti. Il démissionne en 1953. Installé dans les Alpilles depuis 1946, au Baux, d’abord où il est élu au conseil municipal et devient adjoint à la culture. Il achète enfin une maison à Mouriès où il est mort en 1995. Il a peint avec force et passion les paysages des Alpilles et de la Crau. Son atelier est conservé à Mouriès par son épouse.

La FabriqueYves Brayer (1907-1990) : Attaché à ce territoire, il est fasciné par la diversité des Alpilles, leurs plissements calcaires et par les étendues de Camargue peuplées de chevaux et de taureaux. Né à Versailles en 1907, il séjourne et peint chaque année à Saint-Rémy-de-Provence et aux Baux-de-Provence. Il y acquiert une maison en 1961. Le Musée Yves Brayer aux Baux-de-Provence présente une rétrospective de son œuvre, un ensemble exceptionnel couvrant près de soixante années de création.


Pablo Picasso : Sans avoir peint dans la région, Picasso demeure un artiste incontournable. La figure de l'Arlésienne apparaît dans son œuvre dès 1912, et les arènes d'Arles en 1960. En 1971, à l’occasion d’une exposition au Musée Réattu, le maître espagnol décide d'offrir à la Ville 57 dessins.
Cette donation exceptionnelle témoigne de son attachement si particulier à Arles fondée sur sa passion pour la corrida et surtout sur l'attraction irrésistible du « fantôme » de Van Gogh. Le Musée Réattu conserve les 57 dessins et présente également deux peintures du maître : Le portrait de Maria (la mère de l'artiste) et Le portrait de Lee Miller en arlésienne (1937), référence au Portrait de Madame Ginoux de Van Gogh. Ces œuvres du XXème siècle sont conservées dans ce qui fut la résidence de Jacques Réattu (1760-1833), peintre arlésien, qui obtint le grand prix de Rome en 1790. Réattu a légué à sa ville natale de nombreuses œuvres. En son hommage, la ville d'Arles a donné son nom au musée établi sur les lieux de sa résidence, au bord du fleuve Rhône.

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